Certains voient les chartes éthiques ou les codes de conduite comme de pures formalités voire comme des exercices d’hypocrisie collective. C’est une vision qui appartient au passé. L’utilité et même la nécessité d’un code d’éthique est devenue indiscutable. Face aux défis et aux risques actuels, chaque entreprise doit exprimer clairement ses attentes vis-à-vis de ses salariés, pour les guider dans leurs décisions. La forme même de ces codes ou chartes a évolué. Elles ont cessé d’être ces « documents de référence » assez austères qu’on stockait sans jamais les consulter. Ce sont à présent des sortes de guides avec des questions-réponses, des illustrations, des ressources en ligne ou des numéros de téléphone pour trouver appui et conseil en cas de besoin. Afin d’être plus facilement mises en œuvre, elles sont accessibles en ligne à tous les salariés, aux partenaires extérieurs, et généralement au public.
Rappelant les valeurs fondamentales et les grands objectifs de l’entreprise, elles font ressortir la cohérence entre les principes, les stratégies et les règles et exigences du quotidien. Elles informent et rassurent les nouveaux arrivants dans l’entreprise et confortent les anciens dans leurs actions.
Les chartes éthiques ou les codes de conduite répondent aux questions concrètes que les salariés peuvent se poser
Par exemple, au cas où un partenaire, client ou fournisseur, lui offrirait soudain un cadeau, le salarié peut se référer à la charte pour vérifier où sont les limites de l’acceptable et quel est, le cas échéant, son devoir d’alerte. Dans le cadre d’organisations de plus en plus horizontales, avec l’éloignement dû au télétravail et aux implantations internationales, ce cadre de référence est de plus en plus critique pour assurer par avance la sensibilisation aux enjeux légaux et éthiques que le salarié peut rencontrer, et pour faciliter la compliance le moment venu.
Les chartes éthiques ou les codes de conduite sont donc désormais organisés en fonction des parties prenantes que chaque salarié peut être à même de rencontrer.
Les chartes éthiques et les codes de conduite informent et rassurent les partenaires de l’entreprise
En plus de fournir un cadre de référence au personnel, les codes de conduite peuvent rassurer les clients, les investisseurs, les fournisseurs, les partenaires et même les concurrents sur l’intégrité de l’entreprise. Leur caractère public permet aussi de conforter le salarié dans ses positions face aux propositions qui lui seraient faites par un partenaire.
Au-delà de l’écosystème immédiat de l’entreprise, c’est l’ensemble des parties prenantes plus lointaines qui se réfère à la charte éthique et/ou au code de conduite de l’entreprise. C’est le cas par exemple des media, des autorités, des ONGs ou de l’opinion publique. L’entreprise prend donc très au sérieux l’ensemble du contenu de ces documents, car c’est son image qui est en jeu.
Un code d’éthique, c’est toujours du sur-mesure
Un code d’éthique reflète la manière dont l’organisation gère son modèle d’entreprise, c’est-à-dire ses relations avec ses parties prenantes internes et externes, y compris les collectivités dans lesquelles elle exerce ses activités, à la lumière des valeurs qu’elle juge importantes. Il n’existe donc pas de solution unique. Chaque organisation doit définir ses propres normes à partir de ce qu’elle considère comme important dans la conduite de ses affaires. Il est particulièrement recommandé que l’élaboration ou la révision de ce code passe par une démarche participative qui pourra à la fois enrichir et renforcer ce pivot essentiel de la gouvernance de l’entreprise.
C’est un service que le cabinet Éthique Pratique Conseil se réjouit de pouvoir fournir aux entreprises qui en auraient le besoin (ici : formulaire de contact).
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